oieJour

La 63e Expo Montmagny prend le virage santé

Le président de la Société d'agriculture de Montmagny, M. Simon Boulet, le président d'honneur de la 63e Expo, M. Clément Asselin, président de la Coop-IGA de Montmagny, le député M. Norbert Morin et le maire M. Jean-Guy Desrosiers. (photo Sylvain Fournier)

L'Oie blanche

Après avoir pris une année sabbatique l'an dernier à la suite d'une période plus difficile financièrement, l'Exposition régionale de Montmagny a décidé de revenir en force, du 28 au 31 juillet prochain, en offrant une 63e présentation axée sur la santé et les saines habitudes alimentaires. Le thème de l'événement, «De la ferme au marché», reflète bien ce virage qui mettra davantage l'accent sur la promotion des produits régionaux et l'agriculture de proximité. L'entrée à l'Expo sera gratuite, mais il y aura des frais pour certaines activités.
La principale nouveauté qui attirera sûrement les familles sera justement le circuit éducatif appelé «De la ferme au marché» composé d'une quinzaine de structures gonflables identifiant les différents bâtiments de ferme servant à la production agricole et animale. Ce circuit financé par l'Association provinciale des expositions sera présenté pour la première fois dans la région. Le magasin Coop-IGA s'associe à cette activité en versant entre autres une commandite de 3 000$ et en présentant M. Clément Asselin, le président de la coopérative, en tant que président d'honneur de la 63e exposition.
Le pavillon Fournier sera transformé pour l'occasion en grande foire alimentaire et artisanale. Des producteurs régionaux seront sur place afin de faire goûter à leurs produits. Plusieurs activités feront aussi la promotion de saines habitudes alimentaires et de l'activité physique. C'est entre autres le cas de la Caravane Pierre Lavoie qui sera de passage à l'Expo, les vendredi et samedi.
Des incontournables
La 63e Expo de Montmagny présentera aussi des activités qui ont connu de bons succès lors des événements précédents. Il y aura bien sûr les manèges, mais aussi le supermotocross, les tires de chevaux et de tracteurs, les exposants commerciaux et de machinerie, de la danse, de la musique, des galas mini-stars et Bête de scène, le salon des races et, bien sûr, les jugements d'animaux.
La Ville verse 20 000$
La Ville de Montmagny a décidé de soutenir ce virage majeur en versant une subvention de 20 000$ à la Société d'agriculture de Montmagny qui organise l'Expo. Présent à la conférence de presse, le maire M. Jean-Guy Desrosiers a salué le nouveau créneau santé qu'ont décidé de favoriser les organisateurs.
«Quand nous avons vu que les agriculteurs étaient prêts à s'investir dans cet événement, nous avons décidé d'embarquer... C'est aussi parce que nous croyons à cet événement et à ses retombées que nous avons décidé de soutenir l'Expo», a dit M. Desrosiers qui invite tous les citoyens de la MRC de Montmagny à «au moins» profiter de l'entrée gratuite pour venir voir les nouvelles attractions. M. Desrosiers espère aussi que les gens qui habitent en zone urbaine pourront bien comprendre l'importance du monde agricole et de ses artisans.
Le président de la Société d'agriculture, M. Simon Boulet, a confié aux médias qu'il espérait voir au moins 10 000 visiteurs fréquenter l'Expo version renouvelée. Du côté financier, l'Expo de Montmagny exploitera un budget qui tournera autour de 120 000$, subventionné à environ 30% par différents programmes du MAPAQ et par la Ville, a indiqué M. Benoît Boulanger, secrétaire-gérant à la Société d'agriculture. On a comme objectif que chaque activité puisse s'autofinancer, a précisé M. Boulanger. Il ne reste maintenant plus qu'à espérer qu'il fera beau durant cette fin de semaine.

Chantal-Jane Garant s’envole pour la France

Montmagny, le 27 juin 2011 - Bien connue à Montmagny, l’artiste multidisciplinaire Chantal-Jane Garant aura l’occasion d’aller montrer son savoir-faire aux cousins français le temps d’un séjour estival. En effet, du 2 juillet au 3 août, l’artiste sera dans la ville de Caen, en France, pour exposer certaines de ses œuvres à l’Espace Guégan et pour donner quelques ateliers artistiques.
Question de profiter pleinement des connaissances et de l’expérience de la Magnymontoise, l’intervenante sociale française Dominique Sanlaville s’est chargée de lui concocter un horaire bien rempli. Durant son séjour, Chantal-Jane donnera donc trois journées intensives d’ateliers d’expression artistique à bord de l’autobus Fol’Art, un véhicule acheté par l’association Fol’Art France qui sillonne les rues pour initier à l’art les personnes souffrant d’isolement. Elle sera également à la tête d’un important projet de murale collective dans une maison de jeunes et réalisera, fort probablement, un autre projet artistique avec des jeunes délinquants supervisés par Mme Sanlaville.
En ce qui a trait aux œuvres qui seront exposées à l’Espace Guégan, un musée-atelier créé dans les jardins de la résidence de la défunte artiste française Yvonne Guégan, ce seront des sublimations de toiles d’accordéonistes que Chantal-Jane a présentées en 2010 à l’occasion du Carrefour mondial de l’accordéon (CMA). Ces neuf oeuvres ont été imprimées en grand format (3 par 10 pieds) sur du tissu imperméable afin de pouvoir résister aux soubresauts de Dame Nature. À leur retour au pays, ces sublimations seront utilisées pour décorer les scènes du prochain rendez-vous musical de Montmagny.
Pour concrétiser ce beau périple, Chantal-Jane Garant a pu compter sur le soutien financier de l’équipe du CMA, de la Ville de Montmagny et de Fol’Art Amériques.
Rappelons d’ailleurs que les premiers liens avec l’Espace Guégan ont été créés à l’époque des Journées franco-québécoises Fol’Art. Au fil des années, les échanges ont toujours été maintenus avec les responsables français du musée-atelier, ce qui permet aujourd’hui à Chantal-Jane Garant d’aller y présenter ses oeuvres. Comme quoi l’action menée au Québec par Fol’Art Amériques continue de porter ses fruits…
Source : Émilie Laurendeau

Le nouvel espace Charles-Huault est officiellement dévoilé

Montmagny, le 29 juin 2011 – Le 24 juin dernier, devant une cinquantaine de personnes, Charles Huault de Montmagny, personnifié par l’ethnologue Richard Lavoie, a présidé la cérémonie dévoilant le nouvel espace interprétatif qui lui est maintenant dédié sur la promenade du Bassin. Celui qui est considéré comme le fondateur de Montmagny était accompagné pour l’occasion de ses acolytes, le Père Lejeune et Pierre Boucher.
Faisant suite à l’installation en 2001 d’un monument commémorant le 400e anniversaire de naissance de Charles Huault, le nouvel aménagement veut offrir un volet interprétatif sur la vie trépidante de celui qui fut le premier gouverneur de la Nouvelle-France. Le réaménagement physique de l’espace a été réalisé par l’équipe des parcs et espaces verts de la Ville à partir du concept de mise en valeur élaboré par la designer Marie Anne Lemay.
« Ce projet de parc interprétatif est née de l’offre de notre ville jumelle, en France, d’utiliser le matériel textuel et iconographique d’une exposition réalisée par son service du Développement du patrimoine culturel », explique le maire de Montmagny, Jean-Guy Desrosiers. « Nous avons cru bon de se servir de ce projet de partage des connaissances afin de marquer concrètement l’alliance fraternelle de nos deux municipalités. Nous avons ainsi inclus, dans l’espace Charles-Huault, deux mats où flottent côte à côte les drapeaux de nos municipalités respectives ». L’exposition qui est maintenant présentée dans l’espace Charles-Huault se décline en huit tableaux présentant autant de thématiques liées à cet homme. Ainsi, on peut en apprendre davantage sur ses origines, sur ses fonctions au sein de la Compagnie de la Nouvelle-France, sur son rôle en tant que 1er gouverneur de la Nouvelle-France, d’administrateur et de seigneur, sur ses relations avec les Amérindiens et sur la fin de son aventure au Canada. Enfin, un dernier tableau est consacré à l’histoire de Montmagny après Charles Huault.
« Nous espérons que les amateurs d’histoire tout comme nos visiteurs arpenteront ce nouvel espace interprétatif qui est sis dans un site grandiose », termine Émile Gagné, président de la Société d’histoire de Montmagny, laquelle a participé techniquement et financièrement au projet. Le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine est également un partenaire du projet.
Source : Patrick Morency

Reconnaissance nationale pour Marie-Andrée Boulet-Croteau

Mme Marie-Andrée Boulet-Croteau pose en compagnie de M. Réjean Daigneault, coordonnateur à la Société canadienne du cancer pour la région de Québec/Chaudière-Appalaches.

L'Oie blanche

En reconnaissance de son importante contribution à l'¦uvre de la Société canadienne du cancer, Mme Marie-Andrée Boulet-Croteau de Montmagny a reçu récemment un certificat honorifique pour souligner ses trois décennies de dévouement au sein de cette organisation. Seulement quatre bénévoles du Québec ont reçu cette distinction nationale.
La nouvelle a été dévoilée mercredi dernier lors de la conférence de presse de l'activité Prison ou Caution qui fête son 20e anniversaire cette année. «Rares sont les organisations qui peuvent se vanter d'être encore actives depuis autant d'années», a souligné M. Réjean Daigneault, coordonnateur à la Société canadienne du cancer pour la région de Québec/Chaudière-Appalaches, qui a remis le convoité certificat honorifique à Mme Boulet-Croteau sous les applaudissements de la salle.
Mme Marie-Andrée Boulet-Croteau a amorcé sa carrière de bénévole à la Société canadienne du cancer en 1981. Humble et discrète, mais combien efficace, Mme Croteau est engagée depuis 30 ans dans sa région.
Elle a débuté sa carrière de bénévole à la SCC en prenant en charge la campagne d'entreprises. On connaîtra ensuite les grands succès de l'organisation de Mme Croteau et de son équipe avec l'activité Prison ou Caution dans la région de Montmagny-L'Islet.
«La Société canadienne du cancer bénéficie d'une grande visibilité grâce au réseautage et aux efforts continus que Mme Boulet-Croteau déploie dans le développement de sa région. Dynamique, loyale et déterminée, c'est un honneur de compter Mme Boulet-Croteau parmi des bénévoles leaders de la SCC. En faisant don de son précieux temps, Marie-Andrée Boulet-Croteau a aidé de façon significative la SCC à poursuivre sa mission qui est l'éradication du cancer et l'amélioration de la qualité de vie des personnes touchées par la maladie. Les efforts et le sens de la générosité de Marie-Andrée Boulet-Croteau sont grandement appréciés par les bénévoles et les employés de la Société canadienne du cancer», peut-on lire sur ce certificat honorifique qui a été décerné par Mme Élizabeth Newson, présidente du conseil d'administration national, et M. Pierre-Alain Rodrigue, président de la Division du Québec. Un honneur grandement mérité!

Projet d'un stade multisport à La Pocatière

La Pocatière, le jeudi 23 juin 2011 — Dʼici lʼautomne 2012, la Commission scolaire de Kamouraska— Rivière-du-Loup entend construire à lʼécole polyvalente La Pocatière un stade multisport extérieur avec surface synthétique. Celui-ci regroupera un terrain de football/soccer, des gradins, un bâtiment de service ainsi quʼun vestiaire qui sera exclusif au football collégial. Ce dernier espace sera aménagé dans la partie basse de lʼécole, entre le gymnase et le deuxième étage. Des démarches sont actuellement en cours en vue de finaliser le montage financier de ce projet qui sera réalisé en collaboration avec différents partenaires, soit le Cégep de La Pocatière, la Caisse populaire Desjardins de lʼAnse de La Pocatière et la Ville de La Pocatière. La mise en place de ces installations sportives nécessitera des investissements de lʼordre de 2 150 000 $.
Selon le directeur général de la Commission scolaire de Kamouraska—Rivière-du-Loup, M. Yvan Tardif, une fois réalisé, ce projet permettra à des centaines de jeunes et adultes de la communauté pocatoise et de ses environs de disposer dʼéquipements performants, répondant aux normes actuelles de sécurité ainsi quʼà différentes normes sportives, dont celles de la Fédération de football amateur du Québec (FFAQ) et de la Fédération québécoise de soccer (FQS). Il a indiqué que la surface de jeux naturelle est présentement employée au-delà de sa capacité. De plus, lʼutilisation du terrain actuel ne répond plus adéquatement aux besoins de lʼécole qui, dans les années futures, désire bonifier son offre de service en activité physique, répondant ainsi aux nouvelles tendances pour intégrer le sport et ses bienfaits en vue de favoriser la persévérance et la réussite scolaires.
«Dès le départ, le Cégep de La Pocatière sʼest montré intéressé par notre projet. Ensemble, nous pourrons développer des installations qui répondront aux besoins de notre communauté. Nous pourrons ainsi nous assurer de lʼutilisation maximale de lʼéquipement, sur une plus grande période de temps et sur une plage horaire plus étendue. Il sʼagit dʼun investissement majeur. Actuellement, nous pouvons compter sur un peu plus de 1,6 million $. La commission scolaire y investira 1,1 million $. Nous nous donnons la prochaine année pour combler le manque à gagner. Nous sommes à évaluer différentes options, tant localement que par des mesures existantes auprès des ministères qui nous concernent. Nous tenons à remercier tout particulièrement la Caisse populaire de lʼAnse de La Pocatière pour son implication financière. Le nouveau stade portera son nom.»
Le directeur général du Cégep de La Pocatière, M. Claude Harvey, sʼest dit heureux de ce projet de partenariat qui permettra, notamment, aux Monadnocks de La Pocatière de pratiquer leur sport dans des installations sportives qui répondent bien à leurs besoins tout en étant réglementaires. Mille et un regards... Une vision!
«Nous serons ainsi plus attractifs auprès de la clientèle du secondaire qui souhaite pratiquer leur sport tout en poursuivant des études collégiales.»
Des installations de premier ordre
Le projet prévoit lʼaménagement dʼun terrain synthétique pouvant accueillir une surface de football, une surface de soccer à onze ou deux surfaces de soccer à sept. Autour du terrain se retrouveront un bâtiment de service avec une partie surélevée (contenant deux chambres dʼobservation, une salle de presse, un bloc sanitaire ainsi quʼun espace de restauration), quatre bancs des joueurs, des gradins en aluminium pouvant accueillir quelque 400 personnes. Le stade sera ceinturé par une clôture de 1,8 mètre pour en assurer lʼintégrité. Sʼajoutera au complexe, un vestiaire pouvant accueillir jusquʼà 60 joueurs, qui sera greffé à lʼécole polyvavente La Pocatière. Cet ajout au bâtiment principal contiendra le vestiaire proprement dit avec casiers, un bureau pour les entraîneurs, des espaces pour se doucher, des toilettes, une infirmerie et deux dépôts. Un escalier extérieur donnera directement accès au vestiaire.
Selon la présidente de la Commission scolaire de Kamouraska—Rivière-du-Loup, Mme Edith Samson, ce projet sera bénéfique pour toute la collectivité.
«Voici un autre bel exemple de lʼimplication de différents partenaires en vue dʼoffrir à nos jeunes, mais aussi à toute une communauté, des installations de haut niveau qui favoriseront le mieux-être de notre population. Les économies que nous ferons à lʼÉcole polyvalente La Pocatière en misant sur des solutions vertes, nous pourrons les réinvestir dans le stade multisport, un projet porteur. Comme jʼaime le répéter, de lʼécole en santé, nous devons tendre vers une communauté en santé et celle-ci ne peut prendre forme que dans un environnement qui favorise le développement durable. En tant que gouvernement local dirigé par des élus au suffrage universel, nous avons à coeur de développer des alliances novatrices. Le nouveau stade répondra aux besoins sportifs et éducatifs de lʼÉcole polyvalente La Pocatière, tout en permettant au Cégep de La Pocatière de disposer dʼun environnement des plus professionnels pour la pratique du football.»
«Cʼest très important pour nous, membres du conseil, que nos jeunes puissent pratiquer leur sport, le football, dans des installations de haute qualité et sécuritaires. Ce projet de construction dʼun stade extérieur multisport avec surface synthétique et dʼun vestiaire exclusif au football collégial permet aussi de répondre à une philosophie de collaboration interordre très importante pour nous», de conclure le président du conseil dʼadministration du Cégep de La Pocatière, M. André Drapeau.
Source : Guy Lavoie,

Formation pour les tableaux blancs interactifs

Montmagny, le 27 juin- La Commission scolaire de la Côte-du-Sud est fière de s’associer aux entreprises Smart et Informatique EBR afin de leur permettre d’offrir aux commissions et établissements scolaires des régions de la Chaudière-Appalaches et de la grande région de Québec une formation portant sur les tableaux blancs interactifs.
Cette formation sera offerte les 22 et 23 août prochain à l’école secondaire Louis-Jacques-Casault de Montmagny. Elle s’adresse aussi bien aux enseignantes et enseignants désireux de se familiariser avec ce nouvel outil technologique qu’aux membres de directions souhaitant mieux connaître cet équipement qui, au cours des prochaines années, prendra de plus en plus de place dans nos écoles.
La formation connaît une popularité grandissante, puisqu’elle en est à sa seconde présentation. En 2010, 72 personnes y ont participé; elles provenaient de la Commission scolaire de la Côte-du-Sud, mais également de commissions scolaires des régions de la Chaudière-Appalaches, de la rive nord de Québec ainsi que de la Mauricie. Actuellement, plus de 55 personnes, œuvrant dans des établissements de la Commission scolaire de la Côte-du-Sud, de commissions scolaires des régions de la Chaudière-Appalaches et de la rive nord de Québec, se sont inscrites à la formation du mois d’août.
Cette formation s’inscrit parfaitement au sein de la mesure ministérielle dévoilée par le premier ministre, M. Jean Charest, lors de son discours inaugural de février dernier. Rappelons que d’ici les cinq prochaines années, le gouvernement québécois souhaite doter chaque classe du Québec d’un tableau blanc interactif et d’un ordinateur portable.
Source : Lyne Lessard

Charles Lavoie se retire du Critérium de Montmagny

L'Oie blanche

À la suite d'une mésentente avec la Ville de Montmagny au sujet de la commandite principale de l'événement, l'initiateur du critérium de vélo, Charles Lavoie, a annoncé son retrait de l'organisation de cette épreuve provinciale qui en sera à sa 6e présentation le 5 juillet dans les rues du centre-ville.
Depuis cinq ans, c'est Charles Lavoie et son associé de la firme d'avocats Pelletier-Lavoie qui commanditaient l'événement appelé Critérium Pelletier-Lavoie. «On versait un montant de 500$ pour les bourses aux gagnants», a-t-il résumé. Me Lavoie, qui est aussi président de la Chambre de commerce de Montmagny, a redirigé sa carrière professionnelle au cours de la dernière année et est maintenant associé au cabinet Blanc, conseillers juridiques et d'affaires, qui a son siège social sur le boulevard Laurier à Québec.
Charles Lavoie voyait tout naturel le transfert du commanditaire principal du critérium à la firme Blanc, son nouvel associé. La Ville de Montmagny a vu les choses autrement. Dans une lettre datée du 30 mai et signée conjointement par le directeur du Service des loisirs et l'adjointe administrative à la Société de développement économique de la Ville, on répond en effet que «considérant que l'activité est à toute fin pratique organisée par le personnel de la Ville de Montmagny, et par égard envers les gens d'affaires de Montmagny qui ont toujours généreusement soutenu l'organisation de plusieurs activités sur le territoire (...), il a été convenu de refuser la proposition de Blanc, conseillers juridiques et d'affaires d'être le commanditaire officiel de l'activité».
La Ville informe aussi Charles Lavoie de son intention de poursuivre la tenue de cette activité dans le centre-ville et «afin d'éviter tout malentendu», l'événement portera désormais le nom de Critérium de Montmagny. «L'argent neuf est mal accueilli à Montmagny», a commenté Charles Lavoie qui a refusé de continuer à être organisateur bénévole de cet événement. Il dit entrevoir maintenant la possibilité de tenir un critérium dans une autre municipalité de la région ou peut-être même s'associer à l'épreuve en circuit fermé qui a lieu cet été à Saint-Pierre-de-la-rivière-du-Sud.
Du côté de la Ville, le directeur du Service des loisirs, Jean-François Roy, mentionne qu'il aurait été mal à l'aise de permettre une commandite venant de l'extérieur de la région, surtout que c'est la Ville de Montmagny qui assume la très grande partie des frais de l'organisation de l'événement; un montant qu'il estime à près de 5 000$. «Je croyais que M. Lavoie qui est aussi président de la Chambre de commerce aurait compris cette situation», a-t-il expliqué en mentionnant que la Ville aurait même accepté que l'entreprise Yuzu Sushi, dont il est le co-propriétaire, puisse prendre la relève de cette commandite. Ce que M. Lavoie a refusé.
«Il est certain que si une entreprise de la région souhaitait dorénavant s'associer au critérium en tant que commanditaire principal, le prix de la commandite ne serait pas de 500$», a ajouté Jean-François Roy qui avait accepté la situation de l'époque par respect pour l'initiateur de cette activité qui avait pour but de redynamiser le centre-ville. Voir la vidéo à www.oieblanc.com.

Théâtre interactif à Beaumont/Saint-Michel

Les comédiennes Danielle Proulx et Dominique Pétin. (photo Luc Lavergne)

L'Oie blanche

Le Théâtre Beaumont/Saint-Michel a décidé de sortir des sentiers battus cet été en présentant la pièce interactive «À la recherche d'Elvis», un heureux mélange de théâtre typiquement estival et de spectacle de variétés où le public aura à chaque soir le dernier mot.
La pièce raconte l'histoire de quatre imitateurs d'Elvis (Reynald Robinson, Dominique Pétin, Serge Bonin et Pierre-Olivier Champagne) qui se présentent dans un bar de Québec pour le premier tour d'une compétition dont la grande finale se tiendra à Las Vegas.
Malheureusement, en raison de la tempête de neige et d'un revirement de situation, personne, à part le public, ne sera en mesure de juger le concours qui sera animé par la tenancière du bar (Émily Bégin).
Dans leur petit monde très particulier, ces faux Elvis, qui ne craignent pas le ridicule, doivent se mesurer à des concurrents féroces. Mais Dolorès (Danielle Proulx), admiratrice irréductible de l'un des imitateurs, risque de tout compromettre.
Cette comédie comporte deux volets bien distincts. En première partie, le jeu théâtral donne droit à bien des rires et à un rebondissement riche en suspense, tandis que la seconde partie s'ouvre au spectacle de variétés dans un impressionnant décor digne de Las Vegas. À chaque soir avec l'applaudimètre faisant foi des résultats, c'est le public qui choisit le vainqueur du concours. Vendredi soir, lors de la première, c'est Maurice Momo Moisan, alias Reynald Robinson, qui a obtenu la faveur du public dans un choix serré et pour le moins difficile à faire.
Habituée du Théâtre Beaumont/Saint-Michel, la comédienne vedette Danielle Proulx joue un rôle plus effacé qu'à l'habitude, surtout en deuxième partie du spectacle. Il ne faut cependant pas juger de ses présences en quantité, mais plutôt en qualité. La scène du fusil, suivie de la bagarre est délectable Mme Proulx.
Bref, la pièce «À la recherche d'Elvis», se veut un excellent divertissement et un vent rafraîchissant au théâtre d'été. Il ne faut surtout pas s'étonner de fredonner les classiques du King durant la représentation.
«À la recherche d'Elvis» est présentée jusqu'au 13 août, avec possibilités de supplémentaires. On s'informe au 1-866-884-3344 ou à www.theatrebeaumontstmichel.com.

Travaux sur nos routes

Berthier
LÉVIS, LE 27 JUIN 2011 – Transports Québec avise les usagers que des travaux d’asphaltage seront effectués sur la route 132, à Berthier-sur-Mer, du 4 au 11 juillet 2011. Plus précisément, les travaux débuteront à environ 200 m à l’est de l’intersection avec le chemin du Rocher et se poursuivront sur une distance de 5,2 km, soit jusqu’à l’intersection avec la rue Principale Est.
Réalisées par BML, division de Sintra inc., les opérations auront lieu du lundi au vendredi, de 6 h 30 à 18 h. Durant les heures de travaux, une voie sur deux demeurera disponible à la hauteur du chantier. Conséquemment, la circulation s’effectuera en alternance avec l’aide de signaleurs.

Saint-Damase
LÉVIS, LE 20 JUIN 2011 – Transports Québec avise les usagers que des travaux de réfection de ponceaux sont en cours sur la route 204, à Saint-Damase-de-l’Islet, et se dérouleront jusqu’au au 22 juillet 2011. Plus précisément, les deux ponceaux sont situés respectivement à 300 m et à 800 m à l’est de l’intersection avec la route Fradette.
Réalisées par Michel Gamache et Frères inc., les opérations auront lieu du lundi au jeudi, de 7 h à 17 h, et le vendredi, de 7 h à 12 h. Pour toute la durée des travaux, une voie sur deux demeurera disponible. Par conséquent, la circulation s’effectuera en alternance à l’aide de feux de signalisation, et ce, en tout temps.

Saint-Gervais
LÉVIS, LE 15 JUIN 2011 – Transports Québec désire aviser les usagers que des travaux de réfection et de remplacement de glissières seront effectués sur le pont enjambant le ruisseau Leblond, sur la route 279, à Saint-Gervais. Les interventions se dérouleront du 20 juin au 9 septembre 2011.
Les opérations, réalisées par Les Excavations Lafontaine inc., auront lieu du lundi au jeudi, de 7 h à 17 h 30, et le vendredi, de 7 h à 12 h. Pour toute la durée des travaux, une voie sur deux demeurera disponible pour les usagers. La circulation s’effectuera donc en alternance à l’aide de feux de signalisation, et ce, en tout temps. Source : Josée-Ève Poulin

La goélette Grosse-Île prévoit accoster à Montmagny cet été

L'Oie blanche

Malgré les difficultés à trouver du financement pour mener son projet à bon port, le promoteur de la goélette Grosse-Île, M. Didier Épars, ne lance pas la serviette. Il a en effet annoncé mardi dernier qu'il prévoyait accoster son bateau dans la région vers la fin juillet, début août.
Même si ce voilier de deux mats d'une longueur de 24 mètres est toujours en cale sèche au port de Québec, Didier Épars dit avoir maintenant l'argent nécessaire pour compléter les travaux de restauration et mettre le bateau à l'eau pour navigation de plaisance. La Grosse-Île pourra ainsi accoster à Saint-Jean-Port-Joli, l'Isle-aux-Grues et au quai de Montmagny, via la passerelle des bateaux de plaisance, a confirmé Didier Épars en entrevue téléphonique.
«Nous serons quand même là dans le courant de l'été pour faire de la figuration touristique plutôt qu'une vraie saison. Nous avons obtenu dernièrement le soutien de quelques entreprises intéressées au développement de ce produit», a-t-il mentionné dans un bref communiqué. En entrevue, M. Épars a indiqué que ces entreprises ne tenaient pas à être citées dans le journal.
En dépit de la résistance!
«Il manque toujours 75 000$ pour répondre à toutes les normes, alors que nous en cherchions 300 000$ l'été dernier. Nous avons, malgré tout, bonifié notre offre de 225 000$ en dépit de la résistance au projet», ajoute le promoteur, en faisant allusion aux organismes régionaux de développement qui ont refusé toute aide financière jusqu'à maintenant.
Le site Internet du journal avait déjà fait mention du refus de la part du CAE de Montmagny-L'Islet et des CLD de Montmagny et de L'Islet. Dans une lettre conjointe de ces organismes, dont oieblanc.com avait obtenu copie, on indiquait que l'aide sollicitée était refusée en raison des critères financiers du projet.
«Votre projet nous semble beaucoup trop hasardeux pour faire l'objet d'un financement de notre part. Il y manque trop d'éléments fondamentaux pour nous apparaître viable et représenter un risque acceptable pour nous», avaient conclu les dirigeants de ces organismes dans une lettre conjointe. Épars répète que ces dirigeants auraient dû demander à le rencontrer avant de poser ce jugement sur son dossier.
Face à ces refus d'aide financière, Didier Épars concentre maintenant ses activités à la recherche de commandites. Il multiplie actuellement les contacts, dit-il. À ce sujet, il a rencontré la semaine dernière le comité touristique de la Ville de Montmagny. Il devrait proposer un plan de commandite sous peu, a-t-il expliqué.
Viable financièrement?
Au courant de cette demande, le maire de la Ville de Montmagny, M. Jean-Guy Desrosiers a dit attendre l'offre du promoteur avant d'entamer les discussions avec les membres de son conseil municipal. En entrevue, M. Desrosiers a confié qu'il doutait encore de la viabilité de ce projet sous sa forme actuelle.
«Honnêtement, j'attends toujours la démonstration que ce projet pourrait être viable financièrement. Surtout à partir du Bassin de Montmagny, où il devra composer avec de nombreuses contraintes, au même titre que le traversier où son opération est restreinte par les marées», mentionne M. Desrosiers en ajoutant que la Ville avait des limites à pouvoir aider une entreprise privée. «Notre rôle est de soutenir et d'aider, pas de faire à la place du privé!», explique-t-il.
Un bon ambassadeur
À Montmagny, seul l'homme d'affaires Yves Gendreau a jusqu'à maintenant affiché publiquement son soutien au projet de Didier Épars. «Je vois la goélette Grosse-Île comme un produit d'appel touristique majeur pour la région en raison de son caractère unique au Québec et dans l'Est du Canada. S'il est identifié à notre région, il fera un excellent ambassadeur», a-t-il mentionné en comparant l'importance de ce projet à celui de la revitalisation du Bassin de Montmagny, un dossier que M. Gendreau tente de mettre de l'avant depuis plusieurs années, mais que les autorités municipales refusent d'adhérer en raison de ses coûts trop exorbitants. Le maire Desrosiers a souvent répété qu'en raison de ses coûts, le projet du Bassin de Montmagny ne faisait pas partie de ses priorités, à moins que des millions en subventions ne lui tombent du ciel.
Bref, le projet de Didier Epars pourrait maintenant se réaliser en deux étapes. Il souhaite d'abord mettre à l'eau et rendre visible la goélette dans la région. Il tentera ensuite de trouver le financement nécessaire afin d'équiper le navire pour une opération commerciale sur le fleuve.