"Il y a trop de pouvoir entre les mêmes mains dans l'agriculture". Au cours d'une conférence de presse le 6 septembre dernier, le porte-parole de l'Union des agriculteurs libres, Me Hans Mercier, a expliqué les motivations de la création d'un syndicat dissident.
« C'est inacceptable que dans une société libre et démocratique de dire que c’est la même entité qui dans les faits soit à la fois l’employeur, le syndicat, celui qui règlemente et celui qui est votre banquier ».
En gestation depuis un certain temps, la création de l’UAL (Union des agriculteurs libres) a été accélérée par le dépôt du projet de loi 21 (projet visant à modifier la loi sur la mise en marché des produits agricoles) et l’insatisfaction à propos du livre vert sur la politique bioalimentaire qui, selon Me Mercier « ressemblait à une campagne d’achat chez nous ».
Sans révéler de chiffres, le porte-parole de l’UAL affirme que le recrutement va bon train dans plusieurs régions, dans tous les secteurs et cherche à regrouper avant tout des producteurs professionnels. La cotisation est de 200$ annuellement et volontaire. « Pour nous ce qui est important c’est de ramener la démocratie dans l’agriculture ».
« On est au monde, on est sérieux, vous allez continuer d’entendre parler de nous et il va y avoir des actions concrètes » a promis Me Mercier.
Juridique
Même si le mouvement ne veut pas être réduit à une simple action judiciaire et ne veut pas être seulement un groupe de défense, le groupe a l’intention de proposer une voie additionnelle et la pression sera politique, juridique et médiatique. Mais, d’ajouter Me Mercier : « il n’y a rien de mieux pour faire bouger un gouvernement qu’un gain de cause en cour ».
L’objectif principal est donc le bri du monopole syndical, le retour de la liberté d’association en agriculture par des moyens judiciaires. À cause de la force du monopole, prévient Me Mercier, c’est rare qu’un dossier d’agriculture ne se rende pas en Cour d’appel sinon en Cour suprême. « Nos gens sont prêts à aller jusque là ».
Le fond
Pressé de question sur le fond, ce que pourrait défendre ce nouveau syndicat, le porte-parole a indiqué qu’il était trop tôt parce qu’en plein restructuration même si la réflexion est déjà amorcée faisant référence au mémoire déposé à la CAPERN (Commission parlementaire sur l’Agriculture, pêcheries, énergie et ressources naturelles).
« On veut sauver les abandonnés du système ». Me Mercier a fait aussi référence à l’entrevue que l’ex-ministre de l’Agriculture, M. Jean Garon a donnée à OIEBLANC.COM. « On se retrouve beaucoup là-dedans. Il faut recentrer sur les fermes familiales car il faut faire la différence entre les grandes fermes industrielles intégrées et les petites fermes. (Vidéos sur OIEBLANC.COM)
« C'est inacceptable que dans une société libre et démocratique de dire que c’est la même entité qui dans les faits soit à la fois l’employeur, le syndicat, celui qui règlemente et celui qui est votre banquier ».
En gestation depuis un certain temps, la création de l’UAL (Union des agriculteurs libres) a été accélérée par le dépôt du projet de loi 21 (projet visant à modifier la loi sur la mise en marché des produits agricoles) et l’insatisfaction à propos du livre vert sur la politique bioalimentaire qui, selon Me Mercier « ressemblait à une campagne d’achat chez nous ».
Sans révéler de chiffres, le porte-parole de l’UAL affirme que le recrutement va bon train dans plusieurs régions, dans tous les secteurs et cherche à regrouper avant tout des producteurs professionnels. La cotisation est de 200$ annuellement et volontaire. « Pour nous ce qui est important c’est de ramener la démocratie dans l’agriculture ».
« On est au monde, on est sérieux, vous allez continuer d’entendre parler de nous et il va y avoir des actions concrètes » a promis Me Mercier.
Juridique
Même si le mouvement ne veut pas être réduit à une simple action judiciaire et ne veut pas être seulement un groupe de défense, le groupe a l’intention de proposer une voie additionnelle et la pression sera politique, juridique et médiatique. Mais, d’ajouter Me Mercier : « il n’y a rien de mieux pour faire bouger un gouvernement qu’un gain de cause en cour ».
L’objectif principal est donc le bri du monopole syndical, le retour de la liberté d’association en agriculture par des moyens judiciaires. À cause de la force du monopole, prévient Me Mercier, c’est rare qu’un dossier d’agriculture ne se rende pas en Cour d’appel sinon en Cour suprême. « Nos gens sont prêts à aller jusque là ».
Le fond
Pressé de question sur le fond, ce que pourrait défendre ce nouveau syndicat, le porte-parole a indiqué qu’il était trop tôt parce qu’en plein restructuration même si la réflexion est déjà amorcée faisant référence au mémoire déposé à la CAPERN (Commission parlementaire sur l’Agriculture, pêcheries, énergie et ressources naturelles).
« On veut sauver les abandonnés du système ». Me Mercier a fait aussi référence à l’entrevue que l’ex-ministre de l’Agriculture, M. Jean Garon a donnée à OIEBLANC.COM. « On se retrouve beaucoup là-dedans. Il faut recentrer sur les fermes familiales car il faut faire la différence entre les grandes fermes industrielles intégrées et les petites fermes. (Vidéos sur OIEBLANC.COM)
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