oieJour

  • [Retour à la UNE]
Partager |

Rechercher

Catégories

  • Actualité
  • Agriculture
  • Art
  • Bellechasse
  • Chaudière-Appalaches
  • Cinéma
  • Cégep
  • Céline Chabot
  • Côte-du-Sud
  • Document
  • Emploi
  • Environnement
  • Goélette Grosse-Île
  • Gérard Samet
  • Kamouraska
  • Livres
  • Michel Chassé
  • MLKR
  • MRC L'Islet
  • MRC Montmagny
  • Musique
  • Religion
  • Région
  • Spectacles
  • Sports
  • Sylvain Fournier
  • Théatre
  • Virginie Guibert
  • Économie
  • Éducation
  • Élections
Abonnez-vous à ce blog (XML)

Les notes récentes

  • ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DU JOURNAL L'OIE BLANCHE
  • Prochain Gala reconnaissance du monde agricole
  • Nouvelle confiserie
  • Des femmes et la coopération
  • Souper animé avec Nicole Bélanger
  • Montmagny, première Ville accréditée
  • Un généreux don de 10 000 $
  • Fusion: la Commission scolaire de la Côte-du-Sud annonce ses couleurs
  • Excellente performance des jeunes cadets à Ste-Marie
  • Une 2e université d'été

Les commentaires récents

  • Francesca Désilets sur L’Abri des Appalaches en construction à Sainte-Perpétue
  • Micheline Bouffard sur Lock-out au magasin IGA extra Coop de Montmagny
  • Marco Pelletier Visiontrame sur Tous ensemble pour Sophie!
  • Michel Guillemette sur Lock-out au magasin IGA extra Coop de Montmagny
  • Francine Cloutier sur Lock-out au magasin IGA extra Coop de Montmagny
  • Jean-Paul Beaumont sur Un carrefour giratoire de 800 000$?
  • Richard Lavoie sur Exposition au profit de la goélette Grosse-Île chez la ministre Michelle Courchesne
  • Marie Létourneau sur Lock-out au magasin IGA extra Coop de Montmagny
  • Didier Épars sur CLD: "le développement d'une manière globale en impliquant le milieu" - Julie Roy
  • Michel Guillemette sur Lock-out au magasin IGA extra Coop de Montmagny

Archives

  • 9 octobre 2012
  • 16 février 2012
  • 15 février 2012
  • 13 février 2012
  • 3 février 2012
  • 2 février 2012
  • 1 février 2012
  • 31 janvier 2012
  • 30 janvier 2012
  • 27 janvier 2012

Plus...

Le PQ demande au député Morin d'intervenir pour protéger les terres agricoles de la spéculation

Monmagny, le jeudi 18 mars 2010 – Le président du parti Québécois de Montmagny-L’Islet, Maurice Arbour, interpelle le député Norbert Morin et le ministre de l’Agriculture, Robert Dutil, pour qu’ils assurent la pérennité des fermes familiales au Québec. « Il faut mettre nos terres agricoles à l’abri des consortiums d’investisseurs étrangers qui sont surtout intéressés à avoir la mainmise sur la production alimentaire », a déclaré le président Maurice Arbour, fort de l’appui des militants du Parti Québécois qui, la fin de semaine dernière, ont adopté une résolution d’urgence en ce sens.
Maurice Arbour souligne que le phénomène de la spéculation sur des terres agricoles est mondial mais qu’il s’est accéléré dangereusement cette année. « Il est clair que des pays émergents ou qui manquent de terres agricoles souhaitent prendre le contrôle de celles disponibles ici pour assurer l’alimentation de leur population. Cependant, nous ne devons pas abandonner le contrôle de notre garde-manger à des pays étrangers, c’est une question stratégique pour l’avenir de la Côte du Sud et de ses citoyens », a poursuivi le président.
Il rappelle d’ailleurs que cet enjeu avait été soulevé lors des audiences de la Commission Pronovost, mais rien n’a été fait depuis ce temps. « Des propositions ont été faites par la Fédération de la relève agricole du Québec, par le comité national des jeunes du Parti Québécois et par l’opposition officielle. Bref, les solutions existent déjà. Si Norbert Morin et le gouvernement libéral avaient agi et mis en place une véritable politique de transfert de ferme favorisant notre relève agricole, l’inquiétude serait beaucoup moins grande aujourd’hui dans le milieu agricole québécois. On perd une ferme par jour au Québec, ça doit cesser! », a soutenu Maurice Arbour.
« Nous devons viser l’indépendance alimentaire du Québec pour le présent et pour le futur, tout en augmentant nos exportations. Il est important que le Québec et la relève québécoise aient accès aux meilleures terres agricoles. Pour cela, le gouvernement doit empêcher la vente de nos terres à des investisseurs étrangers inconnus », a conclu Maurice Arbour.

Source: Parti Québécois Montmagny-L'Islet

Rédigé à 07:06 dans Agriculture | Lien permanent | Commentaires (0)

| Envoyer sur Digg | Envoyer sur del.icio.us | | |

Programme d'assurance récolte: 23 $ millions en 2009

En Chaudière-Appalaches, le début de la saison 2009 s’annonçait favorable à la production agricole, avec certains dommages hivernaux, une bonne récolte de sirop d’érable, des semis hâtifs et une bonne levée des plantes. Toutefois, la fréquence des précipitations jumelée au temps frais et au manque d’ensoleillement ont ralenti grandement la croissance de la végétation. Ces conditions ont causé des retards de récolte pour toutes les cultures, tout en affectant la qualité, particulièrement du foin. Globalement, les rendements ont été inférieurs à la moyenne, mais la qualité a été variable.
Indemnités versées Pour l’année d’assurance 2009, les producteurs de la région de la Chaudière-Appalaches assurés au Programme d’assurance récolte ont reçu des sommes totalisant plus de 23 millions de dollars (en date du 1er mars 2010), principalement pour les productions de maïs et de foin. Quant aux valeurs assurées en 2009, elles étaient de 112 millions de dollars, soit une augmentation de près de 25,1 % par rapport à l’an passé.
Pour connaître le montant total des indemnités versées dans les différentes productions couvertes par le Programme d’assurance récolte pour l’année d’assurance 2009, consultez, dès la fin du mois de mars, le site Internet de La Financière agricole au www.fadq.qc.ca. Toutes les données y apparaîtront dans la section « Bilans en assurance récolte ».
En place depuis plus de 40 ans, le Programme d’assurance récolte couvre une partie des pertes de revenus attribuables aux conditions climatiques imprévisibles et à des phénomènes naturels incontrôlables. Rappelons que le financement de la prime est assumé globalement à 60 % par les gouvernements du Canada et du Québec, et à 40 % par l’adhérent.
Avec un encours de prêts qui atteint 4,3 milliards de dollars et des valeurs assurées qui s’élèvent à plus de 5 milliards de dollars, La Financière agricole joue un rôle de premier plan dans le développement du secteur agricole et agroalimentaire québécois. Pour assurer la stabilité économique et financière des entreprises, elle met à leur disposition des produits et des services de qualité en matière de protection du revenu et d’assurance agricole, de capital de risque, ainsi que de financement agricole et forestier. Pour ce faire, elle compte sur une équipe multidisciplinaire qui œuvre dans un réseau de centres et de comptoirs de services répartis sur l’ensemble du territoire québécois.

Source: Sébastien Béchard

Rédigé à 06:08 dans Agriculture | Lien permanent | Commentaires (0)

| Envoyer sur Digg | Envoyer sur del.icio.us | | |

Gala reconnaissance: le prix Jean-Marie Martin à Léo Bérubé

Prix Jean-Marie Martin
M. Léo Bérubé
Sous un air réservé, on découvre une personne généreuse, passionnée et toujours prête à relever des défis. La famille est sa priorité et l’agriculture sa passion. Voilà des valeurs qui ont grandement influencé le cheminement personnel et professionnel de Léo. Natif de Rivière-Ouelle, il continue d’y construire son rêve à la Ferme L.J. Bérubé enr., avec sa conjointe, Jocelyne Morin, et leurs trois enfants.
Dès leur jeune âge, ses enfants, Éric, Véronique et Pierre-Luc, découvrent les plaisirs de la vie à la ferme. Heureux d’évoluer dans un milieu stimulant, ils participent très tôt aux tâches quotidiennes. Conscient que l’agriculture est un vaste champ de connaissances et que les défis sont nombreux, Léo fait confiance à ses deux fils et ensemble, ils travaillent à faire de l’entreprise familiale un endroit où chacun progresse selon ses intérêts et ses aptitudes. Positif et persévérant, il a toujours un nouveau projet à l’ébauche. C’est ainsi qu’il contribue à garder l’agriculture bien vivante.Fort de ce bel héritage, il rêve de voir se transmettre, à travers les générations, cette passion pour l’agriculture, une richesse inestimable à protéger.
Le Syndicat de base François Pilote, ainsi que le monde agricole de la Côte-du-Sud, est très fier de décerner le premier prix Jean-Marie Martin à un homme qui a su valoriser la profession d’agriculteur et inspirer les gens de son entourage par son exemple, tout simplement.

Catégorie famille
Famille Claude Dupont et Diane Bouchard
C’est en 1958 que M. Claude Dupont acquiert la ferme familiale, située à Saint-Pamphile. De fil en aiguille, Claude grossi le troupeau, diversifie et modernise l’entreprise. En 1984, Claude rencontre Mme Diane Bouchard et ils unissent leur destinée. Diane avait déjà deux enfants, Julie et Antoine Langlois. De leur union, la famille s’est agrandie avec Maude et Marc-Aurèle. En 1987, Diane s’intègre à l’entreprise en créant Ferme Claude Dupont et Diane Bouchard senc.
En 1995, un nouveau volet s’ajoute à l’entreprise, soit « Les vacances à la ferme », un camp d’été pour les jeunes de 6 à 12 ans. La ferme a accueilli jusqu’à maintenant près de 750 jeunes. Les 13 ans et plus ont la chance de suivre la formation d’apprenti moniteur. D’autres aptitudes peuvent être développées au camp par les activités suivantes : initiation à l’anglais et à l’espagnol, peinture sur chevalet, baignade à la rivière et bien d’autres.
En février 2006, Claude fait un infarctus et frôle la mort. Avec un peu d’aide, Diane assure le travail à la ferme, mais en mars, suite au diagnostic du cardiologue qui confirme que Claude ne pourra plus travailler, ils vendent le quota et les vaches. Les champs continuent d’être cultivés et les génisses d’être élevées, au cas où. Et heureusement, puisqu’avec sa détermination, Claude finit par retrouver la santé suffisamment pour assurer le travail sur la ferme avec Diane.
En mai 2009, à 22 ans, Marc-Aurèle intègre la ferme et en juillet, la première cueillette de lait à la ferme a lieu. La Fédération des producteurs de lait du Québec a également prêté 5 kg de quota pour la relève. En 2010, Marc-Aurèle terminera son DEP en production laitière. Il possède déjà un DEP en mécanique agricole, ainsi qu’un autre en soudage-montage.
Dans la famille, on considère que la vie à la ferme a aidé chacun des enfants à développer ses talents. Claude a été administrateur au Syndicat des producteurs de lait de la Côte-du-Sud pendant 22 ans. Diane est l’une des pionnières du regroupement des Agricultrices de la Côte-du-Sud et est toujours membre active du Syndicat des agricultrices. En 1997, elle a d’ailleurs été élue Agricultrice de l’année au niveau provincial.

Source: Édith Dubé

Rédigé à 06:22 dans Agriculture | Lien permanent | Commentaires (0)

| Envoyer sur Digg | Envoyer sur del.icio.us | | |

Budget fédéral: C’est à l’usage qu’on verra, estime l’UPA

Longueuil, le 5 mars 2010 — « C’est à l’usage qu’on verra si les 25 millions annoncés dans le budget Flaherty pour soutenir les abattoirs de bovins de plus de 30 mois permettront concrètement à Levinoff-Colbex, seul abattoir du genre dans l’est du Canada, de redresser la situation financière précaire dans laquelle l’ont plongé les exigences de la réglementation fédérale sur les matières à risque spécifiées (MRS) ».
C’est ainsi que le premier vice-président de l’Union des producteurs agricoles (UPA), M. Pierre Lemieux, a accueilli le budget fédéral. « À première vue, a-t-il précisé, la nouvelle semble excellente pour les producteurs de bovins québécois, qui ont investi 36 M$ dans l’abattoir à ce jour. Ils se réjouiront vraiment cependant quand ils verront la couleur de l’argent et davantage si la mesure, prévue pour la seule année 2010-2011, s’étendait au-delà, jusqu’à ce que soit corrigé en fait le problème attribuable à la réglementation.
L’UPA estime également que c’est à l’usage qu’on verra si le nouveau budget a des vertus bénéfiques pour le secteur agricole. Dans la foulée des consultations prébudgétaires du ministre Flaherty, l’UPA avait effectivement adressé à ce dernier des demandes bien spécifiques auxquelles le budget fédéral ne donne pas de suites pour l’instant, laissant le secteur agricole québécois sur son appétit.
C’est notamment le cas en ce qui concerne la création d’un régime enregistré d’épargne et d’investissement sylvicole à l’intention des 425 000 propriétaires de boisés canadiens. Rien n’est indiqué dans le budget en ce domaine. « Le secteur de l’automobile a reçu de l’aide, le secteur pétrolier aussi, mais les centaines de milliers de producteurs forestiers durement éprouvés par plusieurs années de crise sont toujours en reste », de déplorer M. Lemieux, qui trouve la situation d’autant plus décevante qu’une telle mesure fiscale n’est pas de nature à grever lourdement le budget de l’État.
L’UPA reste également sur son appétit quant aux suites d’une demande de financement qu’elle a adressée avec le MAPAQ auprès d’Agriculture et Agroalimentaire Canada pour aller de l’avant, au Québec, avec la réalisation de plans de développement dans différents secteurs de production agricole. « La mise en oeuvre de ces plans est capitale pour s’adapter aux changements introduits par la réforme provinciale des programmes de sécurité du revenu. On aurait aimé que le ministre Flaherty profite de son budget pour envoyer un signal favorable à cet égard », d’indiquer le premier vice-président de l’UPA.
L’UPA est d’autre part fort inquiète des intentions du ministre des Finances fédéral s’agissant de comprimer 1,3 milliard dans les dépenses de programmes en vue de retrouver l’équilibre budgétaire d’ici 5 ans. Il serait malheureux que le secteur agricole écope encore, prévient l’Union, qui tient à rappeler la nature structurante — et démontrée — des investissements agricoles, particulièrement pour l’économie des régions, « un argument qui devrait éveiller la sensibilité d’un gouvernement qui a une très large base régionale », estime M. Lemieux.
« L’enveloppe actuelle de 500 M$ sur cinq ans allouée au fonds fédéral Agri-flexibilité, a-t-il remémoré au gouvernement, ne couvre en fait que le dixième des besoins exprimés par les producteurs agricoles du pays. On est donc très loin du compte, poursuit-il, car les besoins réels sont estimés à un milliard par année en agriculture. S’il fallait couper encore dans ces conditions, ce serait tout simplement catastrophique!
Il s’explique particulièrement mal, par exemple, que le gouvernement ne vienne pas davantage en aide, notamment, au secteur des viandes, frappé de front par le marasme. Le gouvernement avait pourtant l’occasion d’utiliser Agri-flexibilité, en matière de gestion des risques et en y allouant les fonds nécessaires, au lieu d’intervenir au cas par cas au moyen de programme ad hoc.
Sur une note plus positive, l’UPA s’est également réjouie de voir que le discours du trône, qui a précédé de peu le budget, mentionnait en toutes lettres l’intention du gouvernement de continuer « à défendre la gestion de l’offre dans les secteurs des produits laitiers et de la volaille ». « Si c’est ainsi qu’il se présente dans les blocs de départ lors de la relance des négociations de l’OMC attendue en 2010, nous sommes prêts à donner sa chance au coureur, non sans lui rappeler que nous allons suivre l’entraînement et la course de très près... jusqu’à la finale », de conclure M. Lemieux.

Source: Éliane Hamel

Rédigé à 06:45 dans Agriculture | Lien permanent | Commentaires (0)

| Envoyer sur Digg | Envoyer sur del.icio.us | | |

Gala reconnaissance du monde agricole

La Pocatière, le 8 mars 2010 - Ce samedi 6 mars se tenait à la cafétéria du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, le Gala reconnaissance du monde agricole, sous la présidence d’honneur de Mme Hélène Raymond, journaliste à l’émission La Semaine Verte. Plus de 450 convives assistaient à ce rendez-vous incontournable. Ce souper-bénéfice à saveur régionale, organisé par le Syndicat des agricultrices de la Côte-du-Sud, met en lumière l’excellence du monde agricole.
Catégorie partenaire M. Germain Têtu
M. Germain Têtu aide à réaliser les rêves des producteurs agricoles et ils le lui rendent bien. Il est le portrait d’un homme généreux qui a aidé une génération d’agriculteurs à rendre possibles des projets rentables.
Après des études en agroéconomie à l’Université Laval, à Québec, M. Têtu est engagé au Groupe conseil agricole de Montmagny à titre de conseiller en gestion. Ses principales tâches sont d’accompagner les agriculteurs dans la gestion de leur ferme, réaliser des études technico-économiques comparatives, faire l’analyse de leurs points forts et points faibles, réaliser des plans d’affaires et compléter des demandes de financement. Bref, d’aider les agriculteurs dans la prise de décision pour leur entreprise agricole. Dans les faits, ses plus grandes réalisations professionnelles avec ses 25 années de carrière sont de travailler pour le même groupe conseil et de présenter des conférences un peu partout au Québec .
Fervent d’agriculture, Germain considère qu’elle est très diversifiée et qu’elle change tout le temps, permettant l’évolution de la profession. Néanmoins, il est encore plus attaché à ses producteurs qu’à l’agriculture, car il considère qu’il faut beaucoup de persévérance et de savoir-faire pour être en agriculture. Partisan jusqu’au bout, la progression de son groupe de producteurs en terme d’efficacité n’a cessé de s’améliorer avec les années. Il vise à ce qu’ils soient les plus efficaces de toute la province dans quelques années!
Par ailleurs, la relève agricole est l’un des dossiers privilégiés de Germain. À cet effet, il est impliqué régulièrement dans les dossiers de transfert dans toutes les dimensions possibles. Récemment, il a donné une conférence intitulée : « Transfert de ferme : Raison ou passion » aux quatre coins du Québec. Il cherche, par ce transfert de connaissances, à forger l’attitude et la confiance en soi des jeunes agriculteurs dans la réussite du transfert des entreprises à une nouvelle génération. Dans ce sens, il s’affaire à rappeler que l’agriculture doit être agréable.
Prix reconnaissance M. André Théberge
Avec ses quarante-et-une années de service au sein de l’UPA, M. André Théberge mérite toute notre reconnaissance. M. Théberge est natif du Lac-Saint-Jean. Après avoir complété sa 7e année de scolarité, il alla travailler dans le bois. En 1950, il a débuté à l’UCC (Union catholique des cultivateurs), comme organisateur syndical pour les producteurs forestiers à Chicoutimi, où il a participé au vote du plan conjoint des producteurs de bois. En 1964, il accepte le poste de directeur général de l’UCC de Québec Est, aujourd’hui la Fédération de l’UPA de la Côte-du-Sud.
M. Théberge fait partie des bâtisseurs du syndicalisme agricole. Il a toujours travaillé pour améliorer les conditions des agriculteurs et leur assurer un revenu équitable. Grand rassembleur ayant contribué à la formation continue des agriculteurs, il a également été présent à la création de 14 syndicats spécialisés, autant de plans conjoints et 7 syndicats de secteur. Il a collaboré à l’élaboration de la Loi sur les producteurs agricoles. Parmi ses nombreux autres projets, notons le développement de la coopérative laitière de l’Île-aux-Grues, le Centre local de développement (CLD) du Kamouraska et la Station de Plein Air Saint-Pacôme. Il est l’initiateur du Centre de développement bioalimentaire du Québec (CDBQ), organisme qu’il a également présidé. En 1991, il a pris sa retraite du monde agricole pour se consacrer à la mairie de Ville La Pocatière.
Parmi les mérites qu’il a reçus, notons la Médaille commémorative de la Confédération du Canada, le Méritas Michel-Paquet, le consacrant Personnalité socio-économique de l’année et l’Hommage de La Pocatière. En 2008, afin de souligner l’héritage imposant qu’il laisse, il a reçu avec beaucoup d’émotions le Prix Gérard Filion. Cette reconnaissance vise à remercier et mettre en valeur les gens dont le passage a marqué le monde agricole.
Pour M. Théberge, tous les dossiers étaient importants. Il se rappelle entre autres de la grande bataille pour les aboiteaux de Kamouraska et de Saint-Denis. M. Théberge est un homme de passion et de conviction qui fait arriver les choses.

Rédigé à 05:59 dans Agriculture | Lien permanent | Commentaires (0)

| Envoyer sur Digg | Envoyer sur del.icio.us | | |

Coalition SOS Pronovost réclame une rencontre avec Jean Charest

Saint-Germain-de-Kamouraska, 24 février 2010. Sous le thème «Sauvons notre agriculture», la Coalition SOS Pronovost, un regroupement d’agriculteurs, de consommateurs et de citoyens, accentue sa campagne pour inciter le gouvernement Charest à compléter sans délai la réforme des politiques agricoles proposée par la Commission Pronovost.
En plus de faire appel au grand public par le réseau Facebook http://www.facebook.com/pages/Sauvons-notre-agriculture/323995629014, la Coalition demande une rencontre avec le Premier ministre Jean Charest. Dans une lettre qu’elle vient de lui adresser, la Coalition rappelle à M. Charest que son ministre de l’Agriculture, Claude Béchard, a promis pour le printemps une refonte des lois relatives à la mise en marché des produits agricoles, à la gestion de la zone agricole et à la représentation des agriculteurs, ainsi qu’un énoncé de politique agricole pour les années à venir.
SOS Pronovost souligne que le ministre Béchard a démontré jusqu’à présent une volonté ferme de mener à terme les réformes, cruciales pour l’avenir de notre agriculture. Il a su redonner à son ministère le leadership dans ce dossier et s’est montré habile à négocier la réforme avec les agriculteurs et avec ses collègues du gouvernement. Toutefois, la Coalition craint que les problèmes de santé de M. Béchard ne mettent en péril la réforme. «La conjoncture politique difficile à laquelle doit faire face le gouvernement risque de rendre frileux le conseil des ministres à l’égard de réformes qui pourraient provoquer des turbulences, puisqu’elles remettent en cause un régime dont les bases remontent au début de la Révolution tranquille» craint le coordonnateur de la Coalition, Roméo Bouchard.
La Coalition constate que les nouvelles politiques plus restrictives dans les assurances agricoles font déjà mal à beaucoup d’agriculteurs. Ces politiques doivent s’accompagner d’autres réformes, indispensables pour diversifier et réorienter les agriculteurs vers des productions spécialisées et une mise en marché de proximité. Si, après avoir resserré les fonds alloués aux agriculteurs, on ne leur fournit pas rapidement les outils et un nouveau cadre pour se réorganiser et se redéployer sur le territoire, on assistera à l’effritement rapide de ce qui nous reste d’agriculture indépendante et on compromettra à jamais notre capacité d’assurer chez nous un minimum de souveraineté alimentaire et des conditions acceptables de santé publique et environnementale.
Pour la Coalition, il est clair que le modèle unique d’agriculture et le monopole de gestion en place ne permettent plus de répondre aux besoins actuels. «Si on n’assouplit pas et n’adapte pas les structures actuelles de mise en marché collective, de gestion des usages en zone agricole, de réglementation et de représentation syndicale, notre agriculture ne pourra pas se rentabiliser, se diversifier et se territorialiser en fonction des besoins actuels du marché et du milieu », affirme Roméo Bouchard.
Si le gouvernement devait surseoir à ces réformes, la Coalition estime que les agriculteurs et les citoyens auraient raison de conclure que le gouvernement, une fois de plus, cherchait simplement à sauver de l’argent plutôt qu’à relancer notre agriculture et améliorer la qualité de notre alimentation, de notre environnement et de notre occupation du territoire.

Source: Roméo Bouchard

Rédigé à 06:28 dans Agriculture, Région | Lien permanent | Commentaires (0)

| Envoyer sur Digg | Envoyer sur del.icio.us | | |

« Précédent