Monmagny, le jeudi 18 mars 2010 – Le président du parti Québécois de Montmagny-L’Islet, Maurice Arbour, interpelle le député Norbert Morin et le ministre de l’Agriculture, Robert Dutil, pour qu’ils assurent la pérennité des fermes familiales au Québec. « Il faut mettre nos terres agricoles à l’abri des consortiums d’investisseurs étrangers qui sont surtout intéressés à avoir la mainmise sur la production alimentaire », a déclaré le président Maurice Arbour, fort de l’appui des militants du Parti Québécois qui, la fin de semaine dernière, ont adopté une résolution d’urgence en ce sens.
Maurice Arbour souligne que le phénomène de la spéculation sur des terres agricoles est mondial mais qu’il s’est accéléré dangereusement cette année. « Il est clair que des pays émergents ou qui manquent de terres agricoles souhaitent prendre le contrôle de celles disponibles ici pour assurer l’alimentation de leur population. Cependant, nous ne devons pas abandonner le contrôle de notre garde-manger à des pays étrangers, c’est une question stratégique pour l’avenir de la Côte du Sud et de ses citoyens », a poursuivi le président.
Il rappelle d’ailleurs que cet enjeu avait été soulevé lors des audiences de la Commission Pronovost, mais rien n’a été fait depuis ce temps. « Des propositions ont été faites par la Fédération de la relève agricole du Québec, par le comité national des jeunes du Parti Québécois et par l’opposition officielle. Bref, les solutions existent déjà. Si Norbert Morin et le gouvernement libéral avaient agi et mis en place une véritable politique de transfert de ferme favorisant notre relève agricole, l’inquiétude serait beaucoup moins grande aujourd’hui dans le milieu agricole québécois. On perd une ferme par jour au Québec, ça doit cesser! », a soutenu Maurice Arbour.
« Nous devons viser l’indépendance alimentaire du Québec pour le présent et pour le futur, tout en augmentant nos exportations. Il est important que le Québec et la relève québécoise aient accès aux meilleures terres agricoles. Pour cela, le gouvernement doit empêcher la vente de nos terres à des investisseurs étrangers inconnus », a conclu Maurice Arbour.
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