J’espère que vous avez participé en grand nombre aux activités des Journées de la culture organisées dans vos milieux respectifs pendant la fin de semaine dernière. Quand on consulte la programmation à la grandeur du Québec, les organisateurs ont réussi en un peu plus de dix ans à mettre la culture au cœur de nos vies pendant au moins une fin de semaine. Mais la culture, pour la développer vraiment et préserver les acquis, doit bénéficier d’une place centrale au niveau des écoles et de
Pour continuer dans le domaine des arts et de la culture, félicitations à la Ville de Montmagny et aux créateurs responsables du projet de restauration du quai Boulanger. On sent dans ce projet une volonté de la part des créateurs de se frotter à la nature en érigeant des structures qui pourraient faire penser à des brins d’herbe géants. Cette expression des troncs d’arbres penchés est très poétique et permet de multiples lectures. Je me permets de faire une transition pour parler d’une œuvre d’art publique qui n’est pas située dans notre secteur et qui est menacée de démolition. Cette œuvre très récente et qui a fait l’objet d’un concours remporté par l’Atelier InSitu et Vlan paysages de Montréal pourrait finir sous le pic des démolisseurs. Des citoyens se sont élevés contre l’œuvre, qui est à mon avis fort intéressante et vivante. Il s’agit de Milieu humide, située dans un carrefour giratoire sur l’Île des Sœurs à Montréal. À la suite de cette protestation citoyenne, la Ville de Montréal (arrondissement Verdun) veut faire marche arrière et démanteler l’œuvre. Laissez vivre les œuvres d’art svp. Le goût évolue et les créations de ce calibre sont faites par des professionnels qui en ont vu et qui en ont fait. Il faut laisser le temps aux œuvres de devenir indispensables. Alors la censure populaire et expéditive, on s’en passerait bien, ici et ailleurs.